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T'as qu'a croire!

  • Photo du rédacteur: Anne-Gaël Gauducheau
    Anne-Gaël Gauducheau
  • il y a 3 jours
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 2 jours


On croit que les contes merveilleux parlent d’autrefois. Qu’ils racontent ce qui s’est passé dans un royaume lointain, il y a très longtemps.

T'as qu'à croire: tout ça, c’est une ruse.

La vérité d’un conte – et singulièrement d’un conte merveilleux –c’est peut-être qu’il n’est ni ancien, ni moderne. Il est intemporel.

Un conte s’actualise à chaque fois qu’il est raconté.

À chaque fois qu’il est entendu.

Il est si vaste que nous sommes compris dedans.


Je me retrouve dans la Belle, dans la Bête, dans le père, dans le palais enchanté, dans le désir, dans le chemin d’épreuves. Tous les éléments du conte sont en moi. Et moi, je suis dedans.


Fiction, réalité, symbolique, concret: tout ça résonne ensemble, là où l’intellect ne peut pas aller.

D’ailleurs, en matière de contes, expliquer c’est toujours abîmer un peu.

Quand le mental s’empare d’un conte pour l’analyser, quand on raisonne au lieu de résonner, on finit souvent par couper les ailes de la magie.

Mais bon…On peut quand même suivre la piste, comme le Petit Poucet suit les cailloux pour rentrer à la maison: suivre nos intuitions. Marcher dans la forêt. Faire confiance à ce qui vibre.


Dans cette édition du festival, nous avons entendu des contes millénaires et aussi des récits de vie.

...Et pris quelques claques, dans les deux cas.

Tu crois que tout ça, c’est du spectacle et que ça n’a rien à voir avec ta vie ?

Tu crois que ces histoires-là restent sur scène et qu’elles ne partent pas avec toi ?

T'as qu'à croire....


 
 
 

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